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Vivre à l’époque des institutions pour enfants abandonnés

2 Minutes de lecture

TL;DR : l’histoire des pouponnières à Boulogne-Billancourt

– Historique depuis le Moyen Âge
– Développement au XIXe siècle
– Fonctions sociales et éducatives
– Figures clés de leur évolution
– Intégration dans la communauté éducative
– Conditions d’accueil des enfants
– Devenir de la dernière pouponnière

Quelle est l’origine des pouponnières en France ?

La protection de l’enfance est une préoccupation qui remonte au Moyen Âge.
Au XVIIe siècle, les établissements pour orphelins se développent.
La dernière pouponnière boulonnaise a fermé ses portes en 2001.
Pour plus de détails, consultez l’article dédié.

Comment les pouponnières se sont-elles développées à la fin du XIXe siècle ?

Elles voient le jour sous l’impulsion de l’Assistance publique et des œuvres de charité.
Leur mission est de recueillir les bébés abandonnés ou issus de milieux précaires.
Des institutions telles que la pouponnière de Porchefontaine et celle de Paul-Manchon en sont des exemples.
Après la Première Guerre mondiale, le contexte nataliste favorise leur expansion.

Quelles étaient les fonctions des pouponnières à Boulogne-Billancourt ?

Elles accueillaient des orphelins et des enfants de mères ouvrières.
La première est créée pour le personnel des usines Renault.
La pouponnière de Germaine Coutelier prend en charge une quarantaine d’enfants dans les années 1920.
Elle devient une crèche municipale après la Seconde Guerre mondiale.
Sa fermeture en 1945 est due à des coûts élevés et une fréquentation en baisse.

Qui a joué un rôle clé dans le développement des pouponnières ?

Jeanne Thalheimer, de l’Entraide des femmes françaises, est une figure emblématique.
Fondée en 1917, cette organisation avait pour but d’aider les orphelins et les enfants de travailleuses.

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Comment les pouponnières étaient-elles intégrées dans la communauté éducative ?

Elles étaient souvent rattachées à des lycées ou collèges de filles.
Les élèves participaient à la gestion quotidienne et à la formation en puériculture.

Quelles étaient les conditions d’accueil et de soins dans les pouponnières ?

Le site de Boulogne-Billancourt ouvre en 1919 avec 100 lits.
Des améliorations sont apportées au fil des années, comme l’ajout d’un atelier et d’un bâtiment annexe.
Les nouveau-nés étaient isolés et surveillés, avec un suivi personnalisé de leur alimentation et de leur croissance.
Un jardin permettait aux enfants de jouer en plein air.
Lorsque leur santé était rétablie, on leur cherchait un nouveau foyer.

Quel a été le devenir de la dernière pouponnière boulonnaise ?

Elle était gérée par la Caisse primaire centrale d’assurance maladie jusqu’en 2001.
Après sa fermeture, les activités ont été transférées à Clichy.
Le bâtiment accueille désormais l’institut médico-éducatif Solfège.